la nuit
mes bouées se percent et m’éclatent au visage
quand il arrive que je mente à mes tourments
que de toute façon on ne coulera pas
trouer ma paix à chaque mensonge
le matin
je n’ai pas bougé que ça m’a jetée sur les murs
ça me calme de t’entendre me dire au revoir
grincer mon nom entre mes dents
toucher aux pages d’une fin de récit
le langage
comme le braille des amants aveugles
du papier gaufré sous les doigts
foncer dans la lumière de ne pas se souvenir
les douces chaleurs qui font brailler
les papillons
toucher leur peau jusqu’anonymat
les écailles prises sous les ongles
des miettes d’émaille d’un nom pâli
foncer dans la lumière de ne pas se souvenir
les douces chaleurs qui font brailler
il faut sortir dehors marcher sur Parc
jusqu’à quand marcher sur Parc
marcher un pas à la fois un petit puis un autre
les paupières comme des courtepointes sur le jour
d’avoir pleuré longtemps et pas un geste
jusqu’à quand marcher sur Parc
jusqu’à ce qu’on me reconnaisse encore
la belle détresse
Simply incredible. Each piece is such an emotional ride. Just love Willie, Paradis City, and Les Bateaux. (Les Bateaux makes me cry every time.) meatnordrink
Warm synths, tape loops, kosmiche guitar, and folk melodies meet in a record that explores the relationship of the moon to the tides. Bandcamp New & Notable Jun 8, 2023